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JAVIER VILLASUSO _ Iglesia SAN PEDRO _003.jpg
JAVIER VILLASUSO _ Iglesia SAN PEDRO _003.jpg

Église San Pedro à Durazno

Uruguay 1971

 

La proposition de l’ingénieur Eladio Dieste visait la création d’un temple à trois nefs sans colonnes séparatrices.

Deux poutres post-tendues de 7 mètres d’hauteur, en diaphragme et en briques renforcées, s’appuient entre l’atrium qui a été conservé et le nouveau presbytère qui a été construit, en sauvegardant la distance de 32 mètres qui les sépare.

Le support est spécifié avec les deux porches en béton armé pour renforcer. L’un incorporé dans l’ancien mur qui sépare l’atrium de la nef et l’autre inclus dans le mur du nouveau chœur à sa jonction avec la nef centrale.

Les toitures plates en brique armée des nefs latérales, reposent d’un côté sur les murs extérieurs des nefs. Ces murs étaient couverts d’un mur de briques renforcées, incliné vers l’intérieur avec le même léger effondrement que les poutres post-tendues de 7 mètres de haut de la nef centrale.

Du côté opposé, ces toits plats sont suspendus aux poutres post-tendues de 7 mètres de haut, assurant la forme rectiligne du bord qui les relie.

La toiture de la nef centrale est un pli en brique armée composé de deux dalles inclinées au centre, formant un toit- à- pignon, avec avant-toits latéraux.

Cette couverture post-tendue à chaque côté, dans les angles qui forment le bord de chaque dalle horizontale et sa dalle inclinée voisine, couvre la distance de 32 mètres entre l’atrium et le presbytère ainsi que les poutres post-tendues de 7 mètres de haut qui sont les murs de la nef centrale.

Deux rainures longitudinales dans le toit le long de la nef centrale séparent les murs du toit en le faisant « flotter ».

La couverture et les murs sont reliés par des petites colonnes en métal, dans une ressource structurelle ingénieuse qui évite la déformation dérivée de l’énorme distance de 32 mètres, que cet ensemble couvre sans supports intermédiaires.

Le presbytère est fermé par une facette de murs en briques renforcées, également légèrement effondrées vers l’atrium en forme de tour.

Dans le chœur, modifiant l’ouverture existante ver la nef, Dieste a conçu une rosace composée de plaques de briques renforcées qui si tiennent presque dans l’air, reliées entre elles au centre des bords de rencontre entre les plaques par des tiges d’acier radiales, grâce à un équilibre complexe entre tensions et compressions.

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